Les archives de Vladimir Pozner sont conservées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine), à la disposition des chercheurs, sous la garde attentive d’Olivier Corpet, Nathalie Léger et toute leur équipe. C’est un fonds très riche, à peine exploré encore. Il contient les manuscrits, la documentation, les correspondances, une abondance de documents qui couvrent le XXe siècle, France, Russie, Allemagne, Etats-Unis, et où fourmillent écrivains, cinéastes, témoins d’événements politiques et sociaux.
A l’occasion du centenaire de Vladimir Pozner (Maison des écrivains, février 2005, Paris)
Olivier Corpet, directeur de l’IMEC (Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine)
annonce l’ouverture du fonds Pozner aux chercheurs. Et il déclare :
« Les archives de Pozner sont importantes.
Il y a quelques jours, en préparant une émission pour France Culture, nous en avons sorti quelques cartons, et j’avais dit à André [Pozner] et aux gens qui faisaient cette émission : « Faites attention, elles ne sont pas encore classées ! »
Les dossiers sont composés d’une sorte de feuilletage où il y a des manuscrits, des carnets, des photos, des correspondances, des coupures de presse, de la documentation, etc. Ce feuilletage correspond tout à fait à la technique du collage, et cela va nous poser un problème d’inventaire pour conserver à la fois la matérialité de ces dossiers d’archives et aussi les classer. Ca va être compliqué, mais indispensable pour qu’on puisse retrouver dans l’archive le travail de l’écrivain.
Ces archives comportent une cinquantaine de manuscrits, et de grandes documentations sur des thèmes comme l’affaire Rosenberg, Gorki, la guerre d’Algérie, Mai 68, les USA, la guerre du Viêt-nam, plus tous les dossiers de presse, les articles de et sur Vladimir Pozner, et enfin les livres de Pozner corrigés par lui, qui sont des documents d’archives essentiels.
Ces archives seront disponibles pour les chercheurs qui se présenteront, et nous ferons en sorte qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions, parce qu’il ne s’agit pas seulement de rééditer les livres – c’est le plus important – mais aussi que des correspondances se fassent avec d’autres auteurs, d’autres écrivains, dont les archives sont chez nous ou ailleurs, et c’est à cela que nous allons nous attacher. »