En exergue
Je n’ai nullement peur pour les Français ; ils se trouvent
à une telle hauteur dans la perspective de l’histoire universelle
que l’Esprit chez eux ne peut plus être asservi d’aucune façon.
GĹ“the, Conversations avec Eckermann
Les premiers mots
Nous vivons une époque dont les événements prêtent de leur violence aux passions.
On frappa à la porte du salon. Jensen parut, figea au garde-à -vous son petit corps musclé et claqua des talons avec précision.
— Huber a disparu, mon lieutenant, dit-il d’une voix qui, malgré ses efforts, tremblait légèrement.
A propos de…
Évidemment, c’est supĂ©rieur aux autre livres Ă©crits sur le mĂŞme thème.
Lillian Hellman, 1943
Il fait pour la France occupĂ©e et torturĂ©e ce que Steinbeck a fait pour la Norvège. D’une Ă©criture calme et d’autant plus puissante.
Baltimore Evening Sun, 1943
Vladimir Pozner vient d’Ă©crire un grand livre. En enregistrant avec prĂ©cision et sobriĂ©tĂ© les actes et rĂ©actions de ses personnages, il les rend pour nous vivants et dramatiques. C’est en rapportant le plus petit dĂ©tail qu’il sait rĂ©aliser les plus grands effets tragiques.
Geneviève Tabouis, Pour la victoire, 1943
Une histoire sobre, sans dĂ©clamation, constamment au niveau des choses simples et tragiques qu’elle raconte. SĂ»rement un des meilleurs livres sur l’Occupation.
R. Payet-Burin, Le Mercure de France, 1946