
Éditions de la maison française, New York, 1943

Hier et aujourd’hui, 1946
En exergue
Je n’ai nullement peur pour les Français ; ils se trouvent
à une telle hauteur dans la perspective de l’histoire universelle
que l’Esprit chez eux ne peut plus être asservi d’aucune façon.
Gœthe, Conversations avec Eckermann
Les premiers mots
Nous vivons une époque dont les événements prêtent de leur violence aux passions.
On frappa à la porte du salon. Jensen parut, figea au garde-à-vous son petit corps musclé et claqua des talons avec précision.
— Huber a disparu, mon lieutenant, dit-il d’une voix qui, malgré ses efforts, tremblait légèrement.
A propos de…
Évidemment, c’est supérieur aux autre livres écrits sur le même thème.
Lillian Hellman, 1943
Il fait pour la France occupée et torturée ce que Steinbeck a fait pour la Norvège. D’une écriture calme et d’autant plus puissante.
Baltimore Evening Sun, 1943
Vladimir Pozner vient d’écrire un grand livre. En enregistrant avec précision et sobriété les actes et réactions de ses personnages, il les rend pour nous vivants et dramatiques. C’est en rapportant le plus petit détail qu’il sait réaliser les plus grands effets tragiques.
Geneviève Tabouis, Pour la victoire, 1943
Une histoire sobre, sans déclamation, constamment au niveau des choses simples et tragiques qu’elle raconte. Sûrement un des meilleurs livres sur l’Occupation.
R. Payet-Burin, Le Mercure de France, 1946