Pour la première fois depuis sa sortie en France en 1938, Les Etats-Désunis paraît aux Etats-Unis. Ce n’est pourtant pas un livre anti-américain, mais une vision lucide, sans concessions, percutante, drôle, pleine de tendresse aussi. Rockefeller, Hoover, et autres gangsters s’en sortent mal, mais les Américains à leur avantage. Vladimir Pozner écrivait : « On connaît en France une Amérique d’images d’Epinal : gratte-ciel, gangsters , vedettes de cinéma, etc., ainsi que l’Amérique, patrie du progrès et du confort. Ces deux pays ont été explorés à fond par de nombreux écrivains et journalistes. L’Amérique faite de chair et d’os – et de sang – est moins connue. » On comprend tout de suite pourquoi ce livre mythique, qui a exercé une telle influence en Europe, traduit dans tant de langues, a mis si longtemps à être traduit outre-Atlantique. Il est vrai que sa récente réédition en français chez Lux éditeur a rouvert la voie. Quant aux lecteurs américains, ils vont pouvoir enfin découvrir un livre écrit au galop, un concentré d’énergie, de rythme et d’intelligence qui n’a rien perdu de sa modernité, tout comme la crise économique qu’il décrit si bien.
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Dans la presse américaine
The book is only now returning to the land of its birth. The result is a frenetic portrait of the United States that he assembles bit by bit, fragment by fragment. Open to any page and some event, some phenomenon will look as though Pozner plucked it from today’s headlines. The seeds of a thousand novels lie in these pages, but Pozner does not linger, and you have just enough time to shake your head before he is on to the next arresting or heartbreaking information.
C’est maintenant seulement que le livre revient dans son pays natal. Le résultat est un portrait frénétique des Etats-Unis, qu’il compose bribe par bribe, fragment par fragment. Ouvrez à n’importe quelle page et vous tomberez sur un événement, un phénomène qui semblera cueilli par Pozner dans les manchettes d’aujourd’hui. Les graines de milliers de romans reposent dans ces pages, mais Pozner ne traîne pas et vous avez juste le temps de hocher la tête avant qu’il ne passe à l’information frappante ou bouleversante qui suit.
Book Review, 2014.
http://wordswithoutborders.org/book-review/vladimir-pozners-the-disunited-states
Both de CrèvecĹ“ur’s and de Tocqueville’s examinations on a divided nation have secured firm places in anthologies of American literature. Simone de Beauvoir toured America from coast to coast. Her diary became America Day by Day. A fourth volume belongs to this essential trilogy: The Disunited States by French novelist, reporter and screenwriter Vladimir Pozner. Â
Les observations de Crèvecœur et de Tocqueville sur une nation divisée ont des places de choix dans les anthologies de littérature américaines. Simone de Beauvoir a traversé les Etats-Unis de côte à côte. Son journal de voyage est devenu L’Amérique au jour le jour. Un quatrième volume appartient à cette trilogie essentielle : Les Etats-Désunis, du romancier, reporter et cinéaste français Vladimir Pozner.
The Chicago Tribune, 19.9.2014
http://www.chicagotribune.com/lifestyles/books/ct-prj-disunited-states-vladimir-pozner-20140919-story.html#page=1
The French writer Vladimir Pozner’s look at Depression-era America is available for the first time in English. Like Tocqueville, Pozner traversed the country, in 1936, to take its pulse. (…) this is still a vital look at the country during one of its most important and distressing periods.
La vision de l’écrivain français Vladimir Pozner sur l’Amérique de la Crise accessible pour la première fois en anglais. Comme Tocqueville, Pozner a parcouru le pays, en 1936, pour prendre son pouls. Ce regard sur le pays dans une période essentielle et perturbante conserve une importance vitale.
New York Times, Sept. 25, 2014
This brimming book of reportage, a cross between Studs Terkel and the New Journalism written years before either came around. Pozner had the right eye and the right ear for the great American frenzy.
Ce livre de reportage débordant, un mélange de Studs Terkel et de Nouveau Journalisme écrit des années avant que l’un ou l’autre aient existé. Pozner avait l’œil juste et l’oreille juste pour saisir la frénésie américaine.
The New Yorker, 2014